Kaguya Naho [à manipuler avec soin]

♠ Identité ♠

Nom
Kaguya Naho. Mais on l'appelle tout simplement Naho. C'est bien rare que le nom de son clan soit cité, car pour elle, il ne représente qu'une formalité.

Surnom
Bonne fille, c'est celui qu'elle préfère. Tout son être frémit d'un plaisir presque enfantin lorsqu'on l'appelle ainsi, surtout si on lui tapote la tête en même temps.

Sexe
Femme.

Âge
21 ans.

Rang
Son rang est impossible à déterminer. Il varie en fonction de l'adversaire qu'elle doit affronter. Mais on l'a déjà vue se battre contre des ninjas de niveau Sannin et vaincre.

Village
À l'origine, elle vient du village de Kiri.

Affinité
Sa première affinité était celle de l'air. Elle l'utilise toujours pour affuter ses armes. Son autre affinité, moins travaillée mais pouvant être très utile quand elle se décide à user de son chakra pour des jutsu, est celle du feu.

Clan
Kaguya.

Bloodline
La bloodline spéciale du clan Kaguya consiste dans le maniement de la masse osseuse.

Armes
Naho possède plusieurs armes qui, alliées à son affinité de l'air, peuvent devenir plus que meurtrières. Elle a d'abord l'attirail classique des ninjas, impossible de passer à côté. Elle cache des objets pointus partout sur elle. Mais elle possède un objet dont elle ne se sépare pratiquement jamais : son sabre. Il est toujours avec elle, à moins qu'on lui demande de le ne pas le porter. Il est assez ouvragé, la lame est de 59 centimètres. Sinon, elle possède une énorme hache de combat. Elle est cachée dans un endroit connu d'elle seule, et elle ne l'utilise que si la mission à effectuer est vraiment très sérieuse. C'est son arme préférée, mais la transporter toujours serait une perte d'énergie inutile.

♠ Description physique et psychologique ♠

Physique
Le corps de Naho est fait dans la douceur et la petitesse. Toutefois, il est facile de voir, en y regardant de plus près, que des muscles finement sculptés courent, découpant sa peau d'une bien jolie façon. Ce sont ces muscles qui permettent de ne pas trop s'étonner de sa force : Comment une chose si petite pourrait soulever telle ou telle chose ? En fait, sa force ne lui vient même pas de là, mais nous en reparlerons plus tard.
Étant du clan Kaguya, elle possède certaines de leurs caractéristiques. Ses yeux sont d'un vert tendre et presque translucide, comme le verre d'une bouteille. Elle a aussi, sur le front, entre les deux sourcils, il n'y a rien. Normal, c'est une femme. Elle n'a donc nul besoin de ces deux petits points rouges caractéristiques aux hommes de son peuple. Elle n'a pas non plus la stature des femmes du clan. Elle est beaucoup plus petite que la moyenne. À vrai dire, Naho est pas mal plus petite que n'importe qui, excepté les enfants. Et encore… Les caractéristiques qu'elle possède du clan relèvent plus de ses capacités que de son allure. Aussi, elle ne possède pas la poitrine rebondie des femmes de son âge : elle a plus de muscles que de gras, et donc ça se reflète jusque sur sa poitrine. Oh elle a des seins, mais ils sont petits et fermes.
Quelque chose de particulièrement joli sur Naho serait son visage. Son doux visage, blanc et pur comme la neige nouvelle. Sa peau est douce, sans imperfection sinon la marque, et tout est dessiné avec une délicatesse infinie, jusqu'au petit nez retroussé et aux lèvres fines, l'inférieure étant artistement plus bombée que l'autre. Toutefois, ce visage, vous n'aurez probablement jamais la chance de le voir en entier, parce qu'elle le cache. Ce qui est encadré par sa longue chevelure noire, c'est un masque.

Signes particuliers
Venons aux faits. Pourquoi cacher le visage d'une si jolie créature ? Tout simplement à cause de la marque. La marque est en fait un signe tribal représentant une rose et dont la tige, passant par-dessus l'oreille, trace ses arabesques jusqu'à l'arrière de sa nuque. Le tatouage – le sceau si l'on veut – est apposé à sa joue droite. Elle n'a pas le droit de le voir.

Caractère
Caractère, humeur, sentiments… c'est quelque chose qui est inconnu à Naho. À part la fierté et la satisfaction, ou alors la soumission, elle ne connaît pas grand-chose. Laissez-moi vous décrire le peu qu'il y a à dire sur cet aspect de la jeune Kaguya. Naho n'a aucune conscience d'elle-même, aucune conscience de ce qu'elle est ou de ce qu'elle vit. Elle n'a que la conscience de devoir faire ce qu'on lui demande, et d'en éprouver du plaisir quand cette demande est exécutée correctement. Les félicitations et les récompenses sont ce qu'elle affectionne le plus, après ses maîtres eux-mêmes, et se faire tapoter la tête en se faisant dire qu'elle est une bonne fille représente le plus haut degré de satisfaction qu'elle connaisse.
Naho ne sourit pas, sauf si on le lui demande. Elle ne ressent pas la douleur même si son corps la vit entièrement, ce qui explique son extrême témérité apparente. Elle n'a tout simplement pas conscience de son corps. Ce peut être autant une force qu'une faiblesse : elle n'abandonnera pas un combat avant d'être morte. Et encore, si on lui a ordonné de vaincre, elle vaincra, ne serait-ce que parce qu'elle ne peut pas désobéir. Elle ne le pourrait pas même si elle le voulait. Elle l'a fait une fois, pour protéger quelqu'un, et la punition était restée gravée dans sa mémoire à jamais.
Elle a été programmée pour détester les femmes, les battre, et pour tuer toutes celles qu'elle verrait qui appartiendraient au clan Kaguya. En fait, elle est capable de sentir la présence d'un Kaguya, mâle ou femelle, et de le débusquer pour le tuer immédiatement. Ce sont les seules choses – sinon protéger son maître quand elle est près de lui – qu'elle peut penser à faire d'elle-même. Même s'ils relèvent un peu de l'automatisme.
Les ordres permanents qu'elle a reçus d'un maître lui restent comme des réflexes que les suivants doivent briser s'ils ne les aiment pas.
Dans sa recherche pour ses maîtres, Naho possède un atout. Elle est capable de sentir la force des autres rien qu'en les regardant. Elle n'accepte de se donner qu'à un homme qui soit plus puissant qu'elle.

♠ Autres ♠

Maladie ou anormalité
Aucune maladie sinon qu'elle a perdu l'esprit et que son âme, sa conscience, tout cela est contenu dans un tatouage.

Emploi
Elle en a effectué plusieurs, variant selon l'homme qu'elle servait. Elle a été une tueuse, une voleuse, une prostituée, une chanteuse…

Statut social
Célibataire, mais liée à chaque homme qu'elle sert.

♠ Techniques ♠

De base

Bunshin no Jutsu (Technique de clonage)
Disparait à la moindre touche, 4 clones max.

Kai (Rupture)
Permet de se libérer des genjutsus de niveau 1

Kawarimi no Jutsu
L'utilisateur permute son propre corps par un objet

Konobori
C'est l'art de marcher et de grimper aux arbres

Suimen Hokou no Gyou
C'est l'art de marcher sur l'eau

Henge no Jutsu
Technique de Métamorphose

De clan

Lame d'os
L'utilisateur fait sortir un Katana osseux de son épaule. C'est son avant bras. Mais sa forme est un peu différente.

Hessendan
Cette attaque consiste à envoyer des os hors du corps pour des balles.

Yanagi no Maï, la Danse du Saule
L'utilisateur déploie des pointes osseuses par ses paumes, ses coudes et ses genoux, une fois fait. Cette danse est basée sur un déplacement rapide des pieds, qui lui permet de frapper un nombre important d'ennemis quasi-simultanément

Immobilisation
A l'aide de ses os, l'utilisateur bloque une attaque portée au corps à corps, et se sert de ses os pour bloquer les membres de son adversaire.

Maniement des OS
Pour une faible dépense de chakra, un Kaguya peut faire sortir n'importe quel os de son corps et s'en servir comme d'une arme blanche.

Armure osseuse
Description : Le Kaguya crée une armure osseuse autour de son corps pour ne pas mourir.
Effet :: Technique de niveau 1 ou 2 ninjutsu inefficace
technique de niveau 1 ou 2 taijutsu inefficace
technique de niveau 3 taijutsu reduit de moitie les dégâts.

Tessenka no Maï, la Danse de la Clematite à Grandes Fleurs
Consiste à rassembler des os sur un de ses bras pour en faire un monstrueux bélier d'os quasi-incassable. Aussi, avec son bras, il peut fabriquer une épée trés solide. Cette danse est destinée à l'attaque, pour en finir rapidement avec son adversaire.

Karamatsu no Maï, la Danse du Mélèze
Si l'opposant attaque un Kaguya au corps à corps, celui-ci utilise cette technique pour faire sortir de nombreux os saillants partout sur son corps ce qui blesse la personne. Ainsi il tourbillonne autour de l'ennemi en l'empalant de nombreuses fois.

Autres

Kaze no Yaiba
L'utilisateur crée une lame de vent presque imparable.

Goukakyuu
L'utilisateur crache une énorme quantité de feu.

Hozenka
L'utilisateur crache plusieurs boules de feu qui cachent des shurikens.

♠ Vous ♠

Votre nom : Kyle.
Pourquoi ce nom ? C'est mieux que Glen.
Le pire surnom que vous avez eu : Kylish … mais c'est pas un surnom : ça désigne plutôt tout ce que les gens peuvent faire qui ressemble à ce que je fais tous les jours. C'est so Kylish.
Quel serait selon vous le pire prénom à donner à un enfant ? Naelesen XD Ses parents ne devaient pas l'aimer.
Votre âge : 16 ans
Vous êtes bons en français ? je crois, oui.
Sur une échelle de un à dix, situez votre niveau de rp : je me situe bien XD 10
Qui figure sur votre avatar ? euh … sais pas.
Que pensez-vous du forum ? Super le design. *sifflote*
Comment l'avez-vous connu ? sais pas ... hein ?
Vous aimez Marilyn Manson ? Ouais !
Quel est l'aliment que vous détestez le plus ? Tout ce qui contient de la viande.
La pire tenue que vous avez portée ? Un hideux pantalon vert en velours côtelé. J'avais deux ans, mais la photo est … erch XD
Le pire cadeau que tu as reçu : de l'argent
La pire insulte que tu as reçue ? C'est pas toujours une insulte volontaire, mais il suffit qu'on dise quoi que ce soit en référence au fait que j'ai une shape un peu féminine pour que je me mette en colère.
Et la pire que tu aies dite ? Elles se traduisent mal en français, et sont trop vulgaires.
Vous aimez le Québec ? ouais !
Vous êtes séparatiste ? Non.
Vous en avez assez ? Oui, je dois aller en cours…
Vous vous demandez l'utilité de ces questions ? Pas vraiment XD

♠ Passé ♠

Histoire
Laissez-moi vous parler de ce qu'était Naho, autrefois. De ce qu'elle était qu'elle a oublié aujourd'hui. De ce qu'elle était jusqu'à ses douze ans. Avant le jour qui transforma sa vie en cet état étrange où elle se trouve, Naho était une enfant tout à fait comme les autres. Elle ressemblait aux autres Kaguya de son âge en tout point, par les traits du visage, les expressions et le regard. Une chose, pourtant, la différenciait de ses semblables. Naho était une aspirante ninja pitoyable, pratiquement incapable d'utiliser son chakra sans causer d'incidents, ni même de se battre correctement. C'était une honte pour un membre de ce clan de combattants.

La petite fille faisait pourtant la joie de sa mère. Plutôt que de se battre avec ses compagnons, elle faisait des bouquets de fleurs qu'elle allait lui donner, lui témoignant son amour infini de petite fille. La femme, Minako, adorait cette enfant qui lui faisait alors voir autre chose que des tueries inutiles et des effusions de sang qui étaient coutumières dans les jeux d'enfants de cette partie du clan. Au moins, elle était certaine qu'un de ses enfants ne risquait pas de mourir d'un bête accident du à un manque de prudence. Minako, en soi, était elle aussi différente, mais pas à cause de son éducation. Plutôt à cause d'un homme qu'elle avait rencontré à l'extérieur de son village guerrier, alors que Naho avait dix ans. Un homme doux, tendre, qui lui avait appris à aimer d'une toute nouvelle manière : sans coups, sans cris – ou alors d'une toute autre nature – et sans disputes violentes. Oh, elle aimait de tout cœur son mari, mais sa relation avec lui était d'un tout autre genre.

Seiho, l'homme qu'elle avait rencontré, venait du village de la pluie. C'était un homme tout à fait charmant, possédant une excellente éducation et un savoir scientifique des plus développés. Pas particulièrement savante elle-même, Minako pouvait passer des heures à écouter parler son amant après qu'ils aient fait l'amour avec passion. Elle, elle parlait de sa fille chérie, si différente, qui la rendait si fière. Il l'entretenait de ce qui se passait dans les régions les plus éloignées, de ses recherches sur l'esprit. Ce sujet était fascinant, mais Minako en était effrayée. Tout ce qu'il disait connaître était si grand, mais lui semblait en même temps réellement dangereux. Ils se sont fréquentés longtemps, égoïstes de leur amour, du magnétisme que chacun exerçait sur l'autre, le gardant jalousement pour eux seuls.

Mais le jour où Seiho demanda à Minako de quitter son clan et de partir avec lui, le charme fut rompu. Il ne faut pas oublier que la femme aimait son mari. Malgré l'adultère qu'elle vivait pleinement, elle n'éprouvait pas moins de passion dans le lit conjugal. Aussi refusa-t-elle de partir avec l'homme pour rester près de sa famille, de ses enfants, de son mari. Ils continuèrent de se voir quelques temps, mais Seiho réitérait toujours son invitation. Pars avec moi. Laisse tout derrière et viens avec moi. Mais la femme était décidée : elle n'abandonnerait pas sa vie au profit d'un seul homme. Quand il devint agressif, il perdit ce qu'elle aimait chez lui, et décida de ne plus le voir, plus jamais. Elle retourna à sa vie familiale.

C'est deux mois plus tard que Naho disparut. Elle avait douze ans, venait même tout juste de les avoir. Combattante médiocre, elle n'avait pas eu la possibilité de se défendre, et probablement pas non plus la possibilité de crier. Aux yeux de tout le monde, c'était évident. La petite fille était morte, et son corps avait été enlevé. Ou si elle n'était pas morte, elle le serait bientôt. Minako pleura longtemps, mais le village ne perdit pas son train de vie, ni aucun autre habitant. La femme fut forcée de se remettre, comme tout le monde.

Mais bien sûr, Naho n'était pas morte, puisqu'elle vit aujourd'hui.

Reprenons. Partie à la rivière, la jeune fille était allée se baigner. Seule. Elle n'aimait pas se baigner avec les autres, car ils s'arrosaient, se chamaillaient. Naho était tranquille. Elle n'aimait pas ce genre de jeux. C'est d'ailleurs parce qu'elle était de nature tranquille qu'elle ne cria ni ne se défendit quand on lui mit un sac sur la tête avant de l'assommer.

Quand elle s'éveilla, la jeune fille était dans un cachot humide, derrière des barreaux métalliques gros comme ses poignets. Calme, elle ravala un sanglot de peur et regarda autour d'elle. Il n'y avait rien qui pouvait lui indiquer où elle se trouvait. Et personne n'était là pour qu'elle demande. Elle se permit de pleurer quelques minutes, puis se mit en devoir de sortir de cette cage. Il y avait un énorme cadenas sur la grille. Elle pouvait peut-être en défaire la serrure. Elle fit jaillir un os de son index – la manipulation de base des os était tout ce qu'elle pouvait faire – et l'amincit le plus possible pour qu'il entre dans le trou. Une fois là, elle modela l'os pour qu'il prenne la forme de la serrure et tourna. Elle poussa la porte, mais aussi une autre. Le cadenas tomba à terre et un homme descendit un escalier à toute vitesse. La fillette n'eut que le temps de reculer dans la cage avant que la porte de celle-ci ne se referme sur ses doigts. L'homme qui venait d'arriver jura longtemps, donna des coups sur la cage… Naho gémit, effrayée, mais l'homme n'entra pas, et ne fit rien pour qu'elle sorte de là.

Elle resta longtemps dans cette cage. Au début, parfois, elle criait, frappait vainement les barreaux de fer et pleurait. L'homme venait tous les jours pour lui porter à manger. Elle se jetait toujours sur la nourriture avec appétit, et passait ses journées à tourner en rond dans la cage. À la fin, elle se tenait en boule sur le sol, les genoux dans les bras, un sanglot éternellement coincé dans la gorge. Mais jamais ce sanglot ne venait.

Puis l'homme commença à lui parler. Des paroles qui, pour elle, ne faisaient pas de sens. Il lui parlait de Minako : parfois elle savait que c'était sa mère, d'autres fois, ce nom ne lui disait absolument rien. Plus les jours passaient, plus elle perdait le contact avec la réalité. Elle avait conscience d'avoir un jour été dehors, d'avoir vu le jour et ses couleurs. Parfois, elle croyait avoir toujours été dans cette cage. Puis l'homme commença à la frapper. Elle ne fit rien, resta immobile à chaque fois que cela se produisait. L'homme brisait ses défenses, mentales et physiques.

Il s'aperçut bien vite qu'il avait fait tout ce qu'il pouvait pour la détruire. Que même sans sa sorcellerie, cette jeune femme ne reconnaîtrait probablement jamais sa mère même si elle la voyait. C'est là qu'il décida que tout était prêt pour son dessein. Il commença à lui enfoncer des valeurs dans le crâne. Les femmes sont mauvaises, tu ne les aimes pas. Les Kaguya sont des monstres qui méritent la mort. Tu ne dois jamais l'enlever. Tu ne dois jamais le voir… Ces mots ne faisaient pas beaucoup de sens pour la petite, mais ils s'imprimaient dans son esprit.

La cage restait souvent ouverte. Naho restait toujours au fond de la cage quand même, comme si ce qu'il y avait dehors n'avait aucun intérêt pour elle. La cage puait. Le cachot était un endroit humide et, quand il la prit dans ses bras pour l'emmener de l'autre côté de la barrière, elle ne fit rien, sinon se cramponner à lui en regardant la porte s'éloigner avec des yeux effrayés.

Il la coucha au centre de la pièce, et elle resta là, immobile, les yeux au plafond. Il fit bon nombres de choses. Seiho était un homme savant, et sa puissance était extraordinaire. Il traça un tatouage tribal sur la joue de l'enfant. Ce dessin allait servir de réceptacle pour accueillir l'âme et les souvenirs de l'enfant. Après une série de rituels plus sombres les uns que les autres, Naho perdit son âme, sa conscience, les moindres souvenirs de sa vie passée, elle perdit sa volonté, la remit à cet homme qui désormais la contrôlait de toutes les manières possibles. Il lui imposa la volonté d'obéir aux ordres de son maître, quels qu'ils soient.

Et Naho devint forte. Plus forte qu'elle ne l'avait jamais été. Son corps perdit toute réactivité à la douleur. Ou plutôt, ses nerfs ne transportaient plus l'information jusqu'à son cerveau. L'homme fit des expériences sur son sujet. Avec la jambe cassée, celle-ci continuait d'agir comme si ce n'était pas le cas, ne portant même pas attention au poids mort qu'elle traînait avec elle. Elle était ralentie, certes, mais ne cesserait de se battre que lorsqu'il le lui demanderait. Mais surtout, il lui était impossible de perdre s'il lui ordonnait de vaincre. Elle pouvait même utiliser son chakra si on le lui demandait, ou alors pour protéger sa vie et celle de son maître.

Il lui fit porter un masque, car selon ce qu'il avait étudié, si elle voyait le tatouage, tous les souvenirs perdus lui reviendraient, ainsi que les nouveaux. Cela, selon lui, donnerait un résultat horrible.

Protège ton maître.
Traite les femmes comme les catins qu'elles sont.
Tue les Kaguya.
Ne regarde jamais ton visage.
Cache-le à tes propres yeux.
N'obéis qu'à celui qui est plus fort que toi.
Tue ceux qui essaieront de te posséder mais qui n'en ont pas le mérite.
Obéis.

Ce sont là les ordres auxquels elle ne devait jamais déroger, de toute sa vie. Peu importe les autres ordres qu'on lui donnerait. Elle pouvait désobéir s'ils allaient à l'encontre de ces huit commandements, et même tuer. Elle fut dotée de la capacité de ressentir la puissance des autres personnes, et de celle de sentir à une grande distance les membres de son clan.

Seiho envoya l'enfant accomplir sa vengeance. Elle avait treize ans, et était une véritable machine de guerre, sans défauts autre que son manque de discernement. En effet, la jeune femme prenait tout au sens propre du terme. Il fallait donc être très délicat. Il l'envoya détruire le village où elle avait grandit. En une nuit, elle tua tout le monde et, à la demande de son maître, ramena la tête de Minako, son visage figé à jamais dans une expression de tristesse.

L'homme mourut peu de temps après, et Naho passa entre les mains de plusieurs hommes, parcourant plusieurs pays selon ce qu'on lui demandait. Son dernier maître, le propriétaire d'une maison de plaisirs, est mort de sa main car il lui a ordonné de découvrir son visage devant un miroir. Maintenant, la jeune femme aborde les limites de Konoha, semant sur son passage des dizaines de morts. Des femmes, des Kaguya, et des hommes se croyant plus malins qu'elle. Elle cherchait son prochain maître.